J'arrive à El-Jadida en fin de soirée, auparavant exténuée après les kilomètres parcourus, aux environs de Azemmour, je hêle un taxi-blanc ! qui me conduit, ma bicyclette jetée dans le coffre, saine et sauve à mon hotel ( mon coeur toutefois a failli s'arrêter au moins dix fois par la conduite digne du cascadeur Delamare..)
L'attrait principal de cette ville,de 144 000 habitants, la cité portugaise.
J'ai conduit ma matinée, accompagnée de Rita que j'embrasse dans sa petite ville de Tavira, au travers des ruelles du XVI ème siècle.
Cette ville a été rebaptisée El Jadida ("la nouvelle") au XIXème siècle
Dans la rue principale est creusée la citerne portugaise destinée à recueillir l'eau, elle a servi de décor au film de l'Othello d'Orson Welles
Le port d'El Jadida ce matin là fourmille d'activité : la criée et la vente à l'étal
Des visages, des cris, des rires se mêlent. Le tumulte est incessant, parfois un corps est assoupi sur les filets de pêcheurs : le ramadan fatigue les corps mais éveillent les esprits : les interjections se font plus nombreuses, mais me laissent le temps d'échanger quelques mots de français pour l'identification des poissons que je ne connais pas :
Les congres sur la gauche ( les poissons les plus gros ), les murènes à droite et en dessous les anguilles
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