vendredi 26 octobre 2007

Vendredi 26 Octobre 2007 : après la tempête

Bamako : - température avoisinant les 25°.
- la ville gronde et pollue
- les maliens s'activent, les marchés fourmillent

- les dames comme les messieurs roulent en scooter...plein plein partout
- les taxis sont jaunes pour les courses en ville, les autres sont verts et ce sont de vieilles carlingues où l'on s'entasse mais pour un prix moindre ! ( compter 150FCFA = 1euro = 656FCFA )

- sa cuisine goûteuse : le mafé du riz à la sauce arachide, la carassole un fruit au goût inexprimable, la banane plantain, le sirop de gingembre, de baobab...Madre Dios !

Mimie d'Afrique : après le décor l'actrice, se remet des affres de l'aventure fantastique, son passeport retrouvé, des FCFA frais.Est-ce que cela va repartir ?

Le programme supposé, pour les férus de Google earth ( toujours les mêmes ..midinettes !), pour les jours prochains : je remonte sur la machine cycliste en direction de SEGOU, MOPTI où je vais essayer de prendre une pinasse pour remonter sur le Niger jusqu'à Tombouctou, puis GOSSI pour essayer d'apercevoir les éléphants et enfin GAO.

Je suis à peu près sereine cet après midi.
Je vous rassure je vais essayer de continuer.
Merci pour tous vos messages.
Pardon à ceux à qui je n'ai pas répondu.

Restez en ligne !

mercredi 24 octobre 2007

A g.b et à Jo ....et pour un bout de viande

J'ai beaucoup pensé à vous g.b. : Quels yeux avez-vous ouvert sur la Mauritanie
et son désordre omnipresent ?
Et à Jo aussi qui m'a ouvert les portes de ce pays depuis Paris.

Lundi 8 Octobre 2007 : je décide de prendre le train minéralier qui relie Nouadhibou à Choûm dans le Massif de l'Adrar, lorsque vers midi des échaufourrées éclatent et des bombes lacrymogênes explosent, les habitants se réfugient au camping pour se laver les yeux à l'eau claire.
Malgré tout j'ai mon train à prendre à 14 heures : j'ajuste mon turban sur le nez, mes lunettes sur les yeux et escorté de Pierre et de Jacqueline, conductrice de piste émérite, rencontrés au camping, nous fonçons en direction de la gare - ou désignée comme telle - en fendant la foule agitée.

J'ai tremblé je crois mais j'ai pu prendre le train ( par une fausse manoeuvre je vous l'ai croqué !)
le-plus-long-du monde, 2.3 kms de long, 250 wagons et 2 locomotives pour tracter le tout.

Quel voyage ! D'abord il faut enjamber, pousser, avec un vélo au milieu de l'allée il y a forcément bousculade, et ramadan oblige tout le monde a sa marmite pour le repas qui va durer toute la nuit.

Mon vélo dépouillé de ses sacoches, je rencontre Ali qui me propose de m'accompagner jusqu'à Choum, pour ma sécurité je dormirai à côté de la gendarmerie, et pour m'aider à trouver un taxi brousse - le voyage durant 12 heures, l'arrivée à Choum est aux environs de 2h30 du matin.

A l'image de mon vélo je me suis retrouvée : dépouillée de presque tous mes Ouguyia ( 1euro = 320 um ).

Après le pire le meilleur : c'est à Chinguetti que Cheikh ( prononcer Cher), m'accueille à l'Auberge des sables et les quelques ouguyias qu'il me reste sont pour la méharée dans le désert, pour le reste il me propose de m'héberger en attendant que Western Union arrive à se connecter.
Deux jours de repos après la méharée à lire ( deux caisses de bouquins : Terre des hommes de St Exupéry et "le chercheur d'absolu" de Théodore Monod m'occupe tout le samedi, alors que Cheikh dort ou fait du thé.
Il y a bien donc des mauritaniens généreux et désinteressés.





Mon guide me fait découvrir Chinguetti et sa mosquée datant du XII ème siècle.

















C'est au Cap Blanc, les côtes les plus poissonneuses du monde, que Jacqueline a excellé dans la conduite sur piste, du vent du sable mais une douce matinée et un pique-nique improvisé sur des parpaings : rencontre ô combien réparatrice....peut être les retrouverai-je en pays dogon...où je suis aujourd'hui Mercredi 24 Octobre : BAMAKO est colorée et verte et gaie.....alors je le suis aussi ( verte except !)

samedi 6 octobre 2007

Samedi 05 Octobre 2007

Nouadhibou : bien des péripéties pour arriver en Mauritanie, après le surprenant trajet, en estafette bringuebalante, le conducteur ( voir ci-dessous ) ayant peine à distinguer la route.Partis à minuit de Goulmime, et un ensablage et deux crevaisons, nous arrivions à la frontière marocaine à 11 heures où nous attendait 5 heures d'attente au milieu d'une file de voitures impressionnante et une chaleur écrasante.
Au camping La Baie du Lévrier Abdi m'a organisé le cheich, et je vous affirme qu'il est largement utile : il n'y a que du sable et du vent.
J'en profite pour cuisiner et me reposer jusqu'a demain Dimanche 07 Octobre 2007.







Frontière Marocaine : notre chauffeur, le sable et la chaleur sont pour moi ce jour là une sacrée aventure.

J'ai eu peur vraiment et ce que je voyais était encore plus irréaliste que les choses vues pendant tout ce périple.

Je suis plus sereine maintenant et je frisonne à l'idée d'avancer.

mardi 2 octobre 2007

Débat sur route

Mardi 02 Octobre 2007 je suis à Goulimime aux portes du Sahara, terriblement fatiguée moralement et physiquement, mon corps ne répond plus à l'effort et mon sourire m'oublie, aujourd'hui les petits 32 kilomètres m'ont épuisé.
Je prends le car demain, à minuit , il m'emmènera à Daklha où je trouverai une correspondance pour rallier la frontière Mauritanienne.
Je quitte donc le Maroc un peu précipitamment, à tort peut être, mais j'ai une impression de bruit perpétuel, ou est ce la fatigue ?, d'affabilité excessive.
Je retiendrai du Maroc, ma rencontre magique avec Rita et Hicham, Sidi Moktar et Hassan et sa famille qui m'ont accueillit chaleureusement dans un décor de rêve, coloré et plein d'étoiles dans le ciel ( Nana j'ai aperçu tes yeux qui brillaient !), Issam mon petit professeur d'arabe qui me manque beaucoup et je porte toujours son collier offert.
Mes amis,
L'humeur n'est peut être pas très objective, mais je me suis surprise par deux fois au cours de mes journées à penser "blog".
Ce n'est pas tout à fait ce que je voulais. Laissez-moi vous donner des nouvelles de temps en temps, peut être d'une façon hebdomadaire, ou lorsque je voudrais vous faire partager une émotion, une photo, je veux être au plus près de cette expérience et libre.
J'enverrai toujours des petits sms, des petits appels vocaux et écrivez moi, vous me manquez mais je ne veux pas faire du systématique.
Vous comprenez ?